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La vie et ses soupirs

L'île enchantée - Chapitre 10

Instantanément, les deux hommes baissent la tête et leurs corps montrent des signes de stress.

  • Asseyez-vous, dis-je à Eric.

Ce dernier choisit la chaise la plus proche, qui est également la plus éloignée de Henri Merlant.

  • A côté de mon père, intervient Noha dont le ton est plus que ferme.
  • Asseyez-vous aussi monsieur Merlant, lançais-je en m’approchant.

Aussi fou que cela puisse paraître, ils obéissent. Ils se comportent comme deux lapins pris dans les phares d’une voiture. Eric donne un regard de dégoût en direction d’Henri. Est-il possible que ces deux-là aient pu être amis ? A les voir à l’instant, c’est la haine qui semble les lier.

Henri Merlant soupire un grand coup et joint ses deux mains sur la table.

  • Qu’est-ce que tu veux savoir que tu ne sais déjà ?
  • Commencez par me dire ce que vous faisiez avec ma mère ce soir-là alors que vous ne vous parliez plus depuis des années.

Henri regarde Eric. Ce dernier est concentré sur ses chaussures. Apparemment très déçu d’avoir été berné. Il faisait tout pour être ignoré. Mais Henri a un regard de plus insistant comme s’il attend son accord. Alexandre a, lui aussi, remarqué ce comportement.

  • Papa. Tu n’as rien à dire ?
  • Absolument rien. Je suis attristé par ce qui est arrivé à ta mère, Margaux. Mais je ne vois pas de quoi tu parles.
  • Menteur, crache Henri.
  • Henri, s’exclame Eric.
  • Marie était notre meilleure amie. Elle était même comme une sœur, dit Henri en me regardant. Je me suis toujours demandé si on aurait pu la sauver.
  • Henri, ça suffit, s’exclame Eric.
  • Et pourquoi, cri Henri. Mets-toi à sa place, elle a le droit de savoir.
  • Pense à nous. J’ai une famille. Mon mariage part déjà à volo, dit-il doucement en évitant le regard d’Alexandre.
  • J’ai beaucoup plus à perdre que toi, s’exclame Henri.
  • Ah bon ? Sous prétexte que monsieur est un aristocrate ?
  • J’ai une réputation à tenir.
  • Ça suffit ! Nous savons déjà que vous étiez présents le jour de l’accident, que vous vous êtes enfuis lâchement et que vos noms ont été effacé du témoignage de madame Desgrange, dis-je à bout de souffle.
  • On veut connaître les circonstances de l’accident, poursuit Noha.
  • Et n’oubliez aucun détail, ajoute Lucie.

Les deux hommes se regardent alors et hochent. Henri se redresse de sa chaise, met son dos bien droit et croise ses mains.

  • J’ai rencontré ta mère à l’âge de sept ans. En fait, nous avons fait toute notre scolarité ensemble, de la primaire au baccalauréat. Eric et moi nous connaissons depuis le jardin d’enfant. C’est Eric qui a fait le premier pas vers Marie.
  • Tu disais que si personne ne jouait avec elle, c’est parce que ses parents étaient pauvres. J’ai juste eu à te rappeler d’où je venais pour que tu me suives.

Eric a maintenant un sourire aux lèvres. Il se rapproche de la table et y pose ses coudes. Henri rigole doucement avant de poursuivre.

  • Et j’ai eu tort de dire cela. Maire était une petite fille timide et discrète. Elle ne souriait pas beaucoup. Avec l’âge, elle s’est affirmée. Elle s’est un peu transformée en bad girl arrivée au lycée.
  • En bad girl ? Non, Marie était une femme de caractère et surtout elle se foutait des « on dit ». Alors pour recaler tout le monde, elle a commencé à se faire remarquer.
  • Vous pouvez être plus précis, demandais-je avec impatience.

Les deux amis échangent un regard et se mettent à rire de bon cœur. Mes trois amis et moi-même fronçons les sourcils. J’ignore en quoi la situation est drôle. Eric et Henri se calment alors. Après avoir repris leur souffle, Henri me dit :

  • Elle était à la fois la personne la plus aimée et la plus détestée. Une vraie énigme.

1994

Eric

Un. Deux. Trois. Trois dolipranes effervescents. Il me faut bien cela pour me débarrasser de la gueule de bois que je me tape. La nuit a été courte, beaucoup trop courte. Mes parents se sont disputés tout le week-end. Le walkman fixé sur la tête et la bouteille de tequila bon marché à la main, le week-end est passé très lentement. Enfin, cela aurait été pire sans tout cela. J’ai passé un cap. J’ai bu seul, chez moi, dans ma chambre. Je me suis demandé un instant si je n’étais pas allé trop loin. Après plusieurs gorgées rapides, lorsque l’alcool a fini par faire son effet, je ne pensais qu’à cette sensation de légèreté que j’aime tant. Il faudra attendre pour ressentir de nouveau cela. Je ne bois pas pendant les cours. Jamais.

Le doliprane commence à faire effet. Tant mieux Marie ne doit pas tarder. Je n’ai pas encore mon permis, hélas. Marie Desbois est ma meilleure amie depuis l’enfance. Comment la décrire ? Cela tombe bien, elle arrive à mes fenêtres. Marie est menue, petite et mince. Ses longs cheveux roux tombent en cascade sur ses épaules. Son visage est fin, ses joues légèrement rosies, tout comme ses lèvres. Ses yeux sont d’un bleu renversant, rappelant la couleur de la mer dans certaines criques de l’île. Toujours habillée en noir, elle peut paraître gothique et lorsqu’on lui fait la remarque, elle nous répond d’un doigt d’honneur. Elle fait de la moto. Une 125, en réalité. Tout comme moi, elle passe son permis cette année. En attendant, Marie m’emmène au lycée. C’est beaucoup plus pratique que le bus.

Je sors alors dehors. Marie ouvre sa visière et fronce les sourcils.

  • Salut, dis-je. Où est le deuxième casque ?
  • Tu as bu, dit-elle d’un coup.
  • Quoi ? Non, tu es folle, dis-je en vérifiant que personne ne nous entende.
  • Eric. Tu as bu. Tu verrais ta gueule.
  • Donne-moi le casque. Tout de suite.

Elle prend un temps pour m’observer puis finit par me donner le fameux casque. Une fois sur l’engin, je dois m’agripper pour ne pas tomber. Marie conduit de façon énergique ce matin, me dis-je. Est-elle énervée ? Nous traversons le ban de mer qui séparer l’île du continent pour arriver à Challant. Devant la cour de notre lycée, Marie freine un coup sec pour s’arrêter juste devant un petit groupe de blondasses aux cheveux frisés et petites jupes plissées. Ces dernières piquent une crise avant de s’éloigner en envoyant des jurons. Enlevant son casque Marie soupire avant de se tourner vers moi et de m’aider à retirer le mien.

  • Putain, Eric. Qu’est-ce que tu fous ?
  • Tu le vois bien. Je vais en cours.
  • Arrête, bordel. Tu t’es regardé dans un miroir ce matin ? Tu es blanc comme un linge. Tu peux dégueuler à tout moment. Tes yeux sont injectés de sang.
  • Je suis peut-être en train de tomber malade.
  • Bien sûr.

Une Mercedez se gare devant le portail. Elle reste là sans bouger pendant plusieurs secondes puis une portière arrière s’ouvre. Un grand jeune homme mince et brun en sort, complètement blasé. C’est Henri, mon meilleur ami. Enfin, notre meilleur ami. Il s’approche de nous en traînant des pieds.

  • On dirait que tu as passé un affreux weekend, fait remarquer Marie.
  • Ouais, encore pire que le mien, ajoutais-je.
  • Je n’en suis pas sûr, répond Henri en me regardant et en fronçant les sourcils.

 

La sonnerie retentie alors et nous filons tous en cours. Je fais mon maximum pour ne pas m’endormir en cours d’histoire et de philosophie. Tout le monde me regarde de travers aujourd’hui. C’est surtout à l’heure de déjeuner que je m’en rends compte. En entrant dans la cafétéria, les têtes se sont tournées vers moi et des chuchotements se font entendre par-ci par-là. Je suis paralysé jusqu’à ce que Marie arrive dans mon dos avec son plateau.

  • Il y a un problème, hurle-t-elle à l’assistance.

Chacun revient se concentrer sur le contenu de son assiette. Sur le coup, je suis plutôt content de traîner avec la fille que l’on appelle ici « la bizarre ». Une fois assis à une table libre, Henri me demande comment s’est passé mon week-end. Je lui réponds en haussant les épaules. Mes amis connaissent ma situation familiale. Quant à l’alcool… Je n’ai pas besoin d’en parler davantage. Marie m’observe depuis plusieurs mois à chaque fois que j’ai un verre à la main. Elle sait. Pas besoin d’avouer. Tout est dit.

Henri

A l’heure de l’éducation physique, Marie décide que c’est le moment idéal pour faire un peu de lèche-vitrine. Enfin pour elle. Jamais je ne prendrais le risque de manquer un cours. Mon père deviendrait fou. Avant qu’elle s’enfuie, je parviens à l’emmener à l’écart. Elle me lance un regard féroce puis interrogateur.

  • Il faut que l’on parle.
  • Et de quoi ?
  • Eric. Ça commence à m’inquiéter, putain.
  • On est deux. Mais qu’est-ce que tu veux faire ? Après tout, une folle et un alcoolique. On est fait pour être amis.
  • Arrête. Il faut trouver une solution et le sortir de là. Et vite.
  • Il faudrait commencer par lui faire admettre qu’il a un problème. Genre, le prendre en flagrant délit.
  • Ce ne devrait pas être trop difficile.
  • N’en sois pas si sûr. Il sait qu’on l’observe.
  • Et on ne peut en aucun cas lui tomber dessus en soirée. Cela ne serait pas justifié.
  • Tu sais quoi ? Je vais réfléchir à un plan d’attaque pendant ma virée shopping. Bon sport !

Elle me fait un baiser sur la joue et s’éloigne d’un pas nonchalant.

Eric

  • Masso ! Mais qu’est-ce que tu fais !

Le professeur s’approche de moi très énervé. Je viens de laisser une balle filer devant mes yeux. Mon équipe aurait pu marquer un sacré but. Ma tête devient de plus en plus lourde et mes yeux ont du mal à rester ouverts. Les dolipranes ont fait effet, mais la fatigue commence à devenir insupportable.

  • Bordel ! Je ne sais pas ce que tu as aujourd’hui. Ça fait deux fois que je te reprends.
  • Excusez-moi, monsieur. Je ne suis pas dans mon assiette.
  • Barre-toi du terrain. Tu ne fais que ralentir mon cours.

Je baisse la tête en signe d’excuse. J’entends le déchirement du papier et sens une main sur mon épaule.

  • Va à l’infirmerie. Je ne veux pas te voir vomir ici.

Je prends la feuille qu’il me tend, un justificatif de sortie de cours. Je m’excuse une dernière fois avant de récupérer mes affaires et de sortir du gymnase. En chemin, je passe devant le stade. Henri m’interpelle alors. Merde ! J’aurai dû passer par un autre raccourci.

  • Qu’est-ce qui se passe ? Tu ne devrais pas être en cours de sport, dit-il en fronçant les sourcils.
  • Je ne fais que rater les passes. Le prof m’envoie à l’infirmerie. Il peut toujours courir, finis-je tout bas.
  • Quoi ? Attends.

Il se tourne vers sa professeure et lui explique qu’il doit m’accompagner au cas où. Bien évidemment, sa prof ne discute pas. Henri Merlant ne risque pas de poser problème. Aucun risque qu’il fasse une connerie.

Après cinquante mètres de marche en silence, je décide que ce petit jeu a assez duré.

  • Allez, vas-y. Je prends le prochain bus pour l’île.
  • Tu ne vas pas au lycée ? Mec, tu vas au devant des problèmes là. Et je croyais que tu rentrais avec Marie. Tu vas la prévenir comment ?
  • Je me fiche des problèmes. Si le lycée appelle mes parents, j’en aurai encore plus. Je ne tiens pas à ce que ma mère ou mon père débarque. Tu auras qu’à prévenir Marie.
  • Hé ! Pourquoi tu es comme ça avec nous en ce moment ? Que tu nous fasses la gueule quand tu es bourré passe encore, mais maintenant c’est tout le temps. Tu cherches quoi ? A te retrouver tout seul ?
  • Enfin, tu as compris.

Sur ces belles paroles, j’active le pas dans la direction opposée du lycée. Ma tête semble à deux doigts d’exploser. Ce n’est donc pas le moment pour un dialogue de sourds. Être seul ? Oui, c’est sûrement ce que je désire le plus à cet instant précis. Je sais que je peux compter sur Marie et Henri. Ils ont beau être les meilleurs amis que l’on puisse avoir, ils ne comprendraient pas l’engrenage dans lequel je me suis embarqué. Je ne suis pas seul, mais je me sens terriblement abandonné de tous à cause de cette merde. Mais cette sensation… Elle est indescriptible. L’ivresse multiplie tout par dix, la joie comme la tristesse. Le passage d’un sentiment à un autre est tellement rapide. J’ai l’impression de vivre. Pourtant, je sais que l’alcool ne donne que des impressions. Mais cela a beau être qu’illusoire, je fais tout pour que cela soit ma réalité.

Marie

  • Tu es sûre de ton coup ?

Je chevauche ma moto et attrape mon casque. C’est peut-être bien la troisième fois depuis que nous sommes sur le perron du manoir de sa famille qu’Henri me pose cette satanée question. Je ne peux donc m’empêcher de soupirer.

  • Je ne peux pas croire qu’il pense réellement ce qu’il t’a dit.
  • Il a peut-être véritablement besoin de prendre ses distances, d’être seul pour réfléchir.
  • S’il a bien un problème avec l’alcool, rester seul pour réfléchir est loin d’être une bonne idée. Je vais le ramener.
  • D’accord. Je vous attends. Mes parents sont absents toute la semaine.
  • Souhaite-moi bonne chance.

Henri hoche la tête en guise de réponse. Je démarre ma 125, descends la visière de mon casque et part en trombe.

J’ignore ce que je vais trouver chez Eric, mais un mauvais préssentiment me tient depuis que j’ai quitté le lycée ce midi. Les parents d’Eric travaillent de nuit sur le continent. Ils préparent les cargaisons pour le marcher de Rungis. Leur fils est donc seul à chaque fois qu’il rentre des cours.

Son problème d’alcoolisme n’est pas un secret pour Henri et moi. J’espère que s’en est un pour sa famille sinon cela veut dire que ses parents sont encore plus tarés que ce je pensais.

Plus je me rapproche de la maison des Masso, plus je roule vite. Merde ! Je ne dois pas, moi aussi, me laisser emporter par mes sentiments.

En enlevant mon casque devant la bâtisse, un frisson me parcourt. Sans trop me poser de question, je file sur la porte d’entrée et l’ouvre. Elle n’est pas fermée et je le sais. Ne me demandez pas pourquoi.

Sans réfléchir encore, je monte à l’étage, vers la chambre d’Eric. Je le trouve alors sur son lit, à plat ventre, la bouche grande ouverte. Il y a une flaque de vomi sur le sol. Les lèvres plissées, je m’approche et le secoue.

  • Eric. Réveille-toi.

Pas de réaction. Il va falloir y aller un peu plus fort. Je lui donne alors une petite tape sur la joue.

  • Ne fais pas chier, Eric. Réveille-toi.
  • Laisse-moi tranquille, arrive-t-il à articuler dans un filet de bave.
  • Pour que tu meurs étouffé dans ton vomi. Jamais. Tu mérites mieux que ça.
  • C’est encore trop gentil, au contraire.
  • Qu’est-ce que tu peux en dire des conneries parfois. Allez, aide-moi un peu, dis-je en lui soulevant le bras droit pour le mettre sur mes épaules. Tu pèses une tonne.
  • Pourquoi faire, marmonne-t-il.

Je ne prends pas le temps de répondre. Tout mon corps est contracté à son maximum pour supporter son poids et garder l’équilibre. Je nous dirige vers la vieille salle de bain qui se trouve sur le pallier de l’étage. Je parviens à l’allonger – ou plutôt, à le faire tomber – dans la baignoire.

  • J’ai une méthode infaillible, tu vas voir, murmurais-je avant d’ouvrir la vanne de l’eau froide.

Eric ne réagit pas tout de suite à l’eau glacée. Mais quand ses habits commencent à être trempés et que le froid le fait trembler, il se redresse d’un coup, les yeux écarquillés et le souffle coupé.

  • Bien, lançais-je en souriant de bon cœur et en tapant dans mes mains. Je te laisse te laver de fond en comble parce que, clairement mon pote, tu pues la mort. Je vais essayer de rendre ta chambre plus présentable. On se retrouve dehors dans 20 minutes.
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Bonjour je me prénomme nadia mère de 3 enfants. Je vivais à briouze avec mon mari, quand en 2018 il décida d'aller en voyage d'affaire à Bresil , où il tomba sur le charme d'une jeune vénézuélienne et ne semblait même plus rentrer. Ces appels devenaient rares et il décrochait quelquefois seulement et après du tout plus quand je l'appelais. En février 2019, il décrocha une fois et m'interdit même de le déranger. Toutes les tentatives pour l'amener à la raison sont soldée par l'insuccès. Nos deux parents les proches amis ont essayés en vain. Par un calme après midi du 17 février 2019, alors que je parcourais les annonce d'un site d'ésotérisme, je tombais sur l'annonce d'un grand marabout du nom ZOKLI que j'essayai toute désespérée et avec peu de foi car j'avais eu a contacter 3 marabouts ici en France sans résultat. Le grand maître ZOKLI promettait un retour au ménage en au plus 7 jours . Au premier il me demande d’espérer un appel avant 72 heures de mon homme, ce qui se réalisait 48 heures après. Je l'informais du résultat et il poursuivait ses rituels.Grande fut ma surprise quand mon mari m’appela de nouveau 4 jours après pour m'annoncer son retour dans 03 jours. Je ne croyais vraiment pas, mais étonnée j'étais de le voire à l'aéroport à l'heure et au jour dits. Depuis son arrivée tout était revenu dans l'ordre. c'est après l'arrivé de mon homme que je décidai de le récompenser pour le service rendu car a vrai dire j'ai pas du tout confiance en ces retour mais cet homme m'a montré le contraire.il intervient dans les domaines suivants<br /> <br /> Retour de l'être aimé<br /> Retour d'affection en 7jours<br /> réussir vos affaires , agrandir votre entreprises et trouver de bon marché et partenaires<br /> Devenir star<br /> Gagner aux jeux de hasard<br /> Avoir la promotion au travail<br /> Envoûtements<br /> Affaire, crise conjugale<br /> Dés-envoûtement<br /> Protection contre les esprits maléfices<br /> Protection contre les mauvais sorts<br /> Chance au boulot évolution de poste au boulot<br /> Chance en amour<br /> La puissance sexuelle.<br /> agrandir son pénis<br /> Abandon de la cigarette et de l'alcool<br /> Guérir tous sorte de cancer<br /> portfeuille magic multiplicateur d'argent<br /> <br /> voici son adresse mail : maitrezokli@hotmail.com vous pouvez l'appeler directement ou l 'Ecrire sur whatsapp au 00229 61 79 46 97
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